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La ville

La ville
7 décembre 2008

Origine et définition

    Les villes apparaissent entre 3500 et 1500 avant J-C dans les régions fertiles de Syrie, d'Egypte, de Mésopotamie, de la vallée du Jourdain, de la vallée de l'Indus et du Yangzi Jiang. Selon la tradition biblique, ce serait les descendants de Caïn qui ont fondé les premières villes, et la plus ancienne serait Jéricho. Les premières villes apparaissent dans la Haute-Antiquité avec la civilisation des palais dans les quatre grandes plaines alluviales fertiles de la Mésopotamie, du Nil, du Fleuve Jaune et du Gange. L'apparition de villes coïncide avec l'émergence de l'agriculture durant la période du néolithique.

    Il convient de se pencher sur les villes islamiques dans un contexte antique. L'archéologie urbaine apporte depuis un quart de siècle des informations nouvelles sur l'origine des villes islamiques. Celles-ci sont pour l'instant dispersées et peu prises en considération. La typologie habituelle met en évidence, selon leur origine, trois types  de villes  :

  • les villes existant dans      l'Antiquité ( villes pré-islamiques) avec un continuum à l'époque      islamique, au même endroit ou à proximité,
  • les villes créées ou fondées à      l'avènement de l'Islam, par exemple, à partir des amsârs ou des junds,
  • les villes planifiées à      l'époque d'une des premières dynasties et destinées à servir des pouvoirs

     La difficulté de la définition de la ville tient à ses propres caractéristiques : une taille, mais également des fonctions diverses et surtout une autonomie politique. Pour les géographes contemporains comme Pierre George, une ville se définit comme « un groupement de populations agglomérées caractérisé par un effectif de population et par une forme d'organisation économique et sociale ».

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7 décembre 2008

L'urbanisation

    L'urbanisation désigne le passage d'une société rurale à une société urbaine. L'urbanisation présente depuis les années 1800 un caractère exponentiel qui semble être vécu comme une fatalité par la plupart des gouvernements et aménageurs.  L’exode rural a marqué ce bouleversment. L’exode rural est le déplacement de population des zones rurales vers les zones urbaines. Ce phénomène est caractéristique de l’époque de la Révolution industrielle, dès le XVIIIe siècle en Grande-Bretagne, le XIXe siècle dans de nombreux pays en voie d’industrialisation, comme l’Allemagne puis la France. L’exode rural s’est généralisé aux pays en voie de développement dans la seconde moitié du XXe siècle. L’urbanisation s’est développée au Moyen Âge en ce qui concerne l’Europe. À la veille de la Révolution industrielle, 90% de la population française vivait en zone rurale.

L’exode rural a eu pour causes :

  • l’augmentation de la      population rurale consécutive à la transition démographique,
  • l’augmentation de la productivité agricole,      qui diminue la main-d’œuvre nécessaire : en conséquence, un      sous-emploi rural très fort,
  • le besoin de      main-d’œuvre grandissant des zones urbaines (domesticité, usines),
  • les conditions de vie      meilleures en ville.

   L’urbanisation se traduit par le développement de l’habitat humain dans des territoires jugés attractifs pour des raisons culturelles, religieuses (La Mecque, Lourdes), industrielles, militaires (bases stratégiques).
La ville consomme de l'espace et des ressources plus ou moins renouvelables, dans un monde limité. Les villes occupent souvent de riches terres, en zones alluviales et sur les
littoraux. L'exode rural et le développement d'une société tournée vers l'industrie et les services ont fait des centres urbains la source principale d'emploi salarié. L'attrait culturel et politique des villes, en particulier des capitales, encourage l'arrivée de nouveaux habitants, malgré des hausses chroniques de loyers et de prix du foncier.


 

Voici l'image illustrant l'urbanisation verticale :

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7 décembre 2008

Le phénomène des bidonvilles

   Les bidonvilles sont aujourd'hui une réalité. Ils constituent sans aucun doute le problème numéro un de l'habitat dans le monde. Si la préservation de l'architecture est relativement importante, l'accès à un logement décent est fondamentale. Il me semblait donc essentiel de réaliser un article sur les bidonvilles, ces quartiers "pauvres" que les gouvernements tentent bien trop souvent de cacher.


 On constate que depuis quelques décennies, une croissance sans précédent s'opère dans les grandes villes du monde entier. Cet accroissement est surtout très prononcé dans les quartiers informels que l'on appelle bidonvilles. Aujourd'hui un milliard de personnes vivent dans des bidonvilles soit un habitant sur six dans le monde ou encore un tiers de la population urbaine dans le monde. Un chiffre alarmant et en constante augmentation. Ces quartiers sont dûs à une croissance naturelle mélangé à un taux de mortalité en baisse, engendrant une forte augmentation démographique. A cela s'ajoute un fort exode des populations rurales vers les villes. Ne pouvant accéder à une quelconque propriété, par manque de moyen, les nouveaux arrivants s'entassent dans ces quartiers et construisent des abris de fortune. En fait, les pays du tiers monde vivent aujourd'hui leur première phase d'industrialisation et connaissent les mêmes problèmes qu'en Europe, il y a un siècle tout en sachant que leur boum démographique intervient en même temps que leur industrialisation, ce qui rend les choses plus difficile.


     Les quartiers informels sont des zones urbaines qui n'apparaissent sur aucun plan urbain. Leurs occupants ne sont ni propriétaires, ni locataires du terrain et les constructions sont juridiquement illégales. N'apparaissant sur aucun plan d'urbanisme, ils ne peuvent bénéficier des aménagements urbains tel que les réseaux routiers, les égouts, l'approvisionnement en eau, l'électricité, ... Dès lors de nombreux problèmes en résultent. Criminalité, sous-alimentation, pauvreté la plus totale, insalubrité, maladie. Pour vous donner un exemple, on estime que le taux de mortalité infantile est trois fois plus important dans les bidonvilles que dans les quartiers riches. Les bidonvillois doivent également faire face à des problèmes quotidiens. Par exemple, étant donné l'inexistence de réseaux routiers digne de ce nom, il est parfois bien difficile d'accéder à la ville ce qui isole un peu plus encore ces districts.

Voici le fameux exemple des favelas au Brésil :

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7 décembre 2008

Tourisme et environnement

     L'augmentation constante du tourisme international est une conquête de la mondialisation, cela grâce à un transport de longue distance de moins en moins cher (bus de tourisme, et transport aérien notamment). Cela provoque plusieurs types de dégâts sur l'environnement. Le tourisme accroît la consommation de carburant en générant de nouveaux déplacements. La construction d'infrastructures touristiques n'est pas toujours respectueuse de l'environnement (exemples : l'aspect actuel du Cap d'Agde, les clubs de vacances en bordure de rivages un peu partout dans le monde, etc. la Corse, la côte bretonne occupée par les anglais, la côte d'azur, aujourd'hui le Maroc, ainsi que la côte croate.

    Les transports sont un vecteur essentiel de support de la croissance de l’industrie touristique. Le degré d’attraction des sites est intimement lié à leur accès. Or, comme l’a clairement montré une précédente publication le mode de transport dominant dans le tourisme de l’Union est le véhicule particulier ou loué Et cette domination est susceptible non seulement de s'accentuer mais également de durer dans le temps, fondamentalement pour deux raisons : le tourisme de l’Union évolue plus vers un tourisme de proximité et vers la multiplication des séjours de courte durée.

     De nombreuses études ont clairement montré l’impact qu’avaient les sources mobiles (le transport routier, aérien, ferroviaire et maritime) sur la pollution atmosphérique dans les pays de l’Union. Or l’essor du tourisme repose fortement sur l’utilisation de quelques unes de ces sources mobiles.

    Pour de nombreux polluants émis par ces sources mobiles (CO, CO2, NOx, etc.), l’impact réel du tourisme est difficilement quantifiable car les statistiques des émissions de ces polluants englobent tous les motifs d'utilisation de ces sources mobiles. L’augmentation du nombre de touristes a certainement un impact sur les variables environnementales que sont les émissions de déchets et les consommations d’énergie (en volume et localement).

  Un autre phénomène est celui de la masificación en Espagne c'est-à-dire de l’installation d’immeubles près des plages. La photographie de la ville de Benindorm rend compte de ce phénomène. La logique touristique a consisté à tout cimenter et donc à nuire à l’environnement. Voici l'image.

Benindorm

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