L'urbanisation
L'urbanisation désigne le passage d'une société rurale à une société urbaine.
L'urbanisation présente depuis les années 1800 un caractère exponentiel qui
semble être vécu comme une fatalité par la plupart des gouvernements et
aménageurs. L’exode rural a marqué ce bouleversment. L’exode rural est le
déplacement de population des zones rurales vers les zones urbaines. Ce
phénomène est caractéristique de l’époque de la Révolution
industrielle, dès le XVIIIe siècle en Grande-Bretagne, le XIXe siècle dans de
nombreux pays en voie d’industrialisation, comme l’Allemagne puis la France. L’exode
rural s’est généralisé aux pays en voie de développement dans la seconde moitié
du XXe siècle.
L’urbanisation s’est développée au Moyen Âge en ce qui concerne l’Europe. À la
veille de la Révolution industrielle, 90% de la population française vivait en
zone rurale.
L’exode
rural a eu pour causes :
- l’augmentation de la
population rurale consécutive à la transition démographique,
- l’augmentation de la productivité agricole,
qui diminue la main-d’œuvre nécessaire : en conséquence, un
sous-emploi rural très fort,
- le besoin de
main-d’œuvre grandissant des zones urbaines (domesticité, usines),
- les conditions de vie
meilleures en ville.
L’urbanisation
se traduit par le développement de l’habitat humain dans des territoires jugés
attractifs pour des raisons culturelles, religieuses (La Mecque, Lourdes),
industrielles, militaires (bases stratégiques).
La ville consomme de l'espace et des ressources plus ou moins renouvelables,
dans un monde limité. Les villes occupent souvent de riches terres, en zones
alluviales et sur les littoraux. L'exode rural et le
développement d'une société tournée vers l'industrie et les services ont fait
des centres urbains la source principale d'emploi salarié. L'attrait culturel et politique des villes, en particulier des
capitales, encourage l'arrivée de nouveaux habitants, malgré des hausses
chroniques de loyers et de prix du foncier.
Voici l'image illustrant l'urbanisation verticale :